750 grammes
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Le voyage des sens

22 avril 2010

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Directeur de la publication:

M.BERTRAND

Rédacteur:

M.BERTRAND

Hébergeur:

Canalblog

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21 avril 2010

Bibliographie

livre_ouvert

Livres:

  • BRAUDILLARD Jean - La société de consommation - Le fun system ou la contrainte de jouissance - Paris : Folio essais, 3 avril 2009 - 318 p.

magazine

Périodiques:

  • ROUX Marielle et SANDRE Stéphane - Société : manger en France - Bimagri, mai/juin 2009, n°1538 - p.16-19

  • MERLAUD Benoît - Tassos, une marque devenue bi-goût - Lineaires, février 2005, n°200 - p.15

site_internet

Sites internet:

20 avril 2010

De l'espoir dans nos assiettes

     On entend souvent dire que les habitudes changent, que plus rien n'a de gôut, mais ce qui change, c’est le temps de préparation des repas qui diminue progressivement (il est de 36 mn en moyenne pour un dîner habituel sans invité en semaine), parallèlement à l’utilisation de produits alimentaires transformés, rapides à préparer. La tendance va vers une simplification des repas pris à domicile, liée en partie aux contraintes de temps avec la généralisation du travail féminin, mais cette évolution s’observe aussi lors du week-end ainsi que dans les famille où la femme est au foyer. La simplification des repas vient aussi du fait que les consommateurs sont de plus en plus sollicités par des loisirs de plus en plus variés.

      Quelques nouvelles tendances prennent les devants, rompent les habitudes, et tendent vers une qualité gustative.


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STOP !!! Prenez le temps, c'est ce que revendique le mouvement international "Slow Food". Il a été fondé à Paris en 1989, le siège est à Bra en Italie. La France, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Suisse, le Japon et le Royaume-Uni ont adhérés au mouvement en créant des associations nationales, aujourd'hui le mouvement compte 82.000 adhérents dans 50 pays.

Les objectifs de l'association Slow Food sont divers :

  • . S'opposer aux effets dégradants de et de la culture du fast food qui standardisent les goûts,

. Défendre la biodiversité alimentaire au travers des projets de l'Arche du Goût et des Sentinelles,

. Promouvoir les effets bénéfiques de la consommation délibérée d'une alimentation locale et de nourriture indigène,

. Promouvoir une philosophie du plaisir,

. Encourager le tourisme attentif et respectueux de l'environnement et les initiatives de solidarité dans le domaine alimentaire,

. Réaliser des programmes d'éducation du goût pour les adultes et les enfants,

. Travailler pour la sauvegarde et la promotion d'une conscience publique des traditions culinaires et des mœurs,

. Aider les producteurs-artisans de l'agroalimentaire qui font des produits de qualité.


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"Allô, un camarguais et une grande frite !" La commande est partie comme dans un fast-food classique, mais au Carré des gourmets à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), tout est "made in Provence" : burgers au steak de taureau, fada-cola et saucisses locales au menu. Le restaurant rapide où l'on trouve également de nombreuses spécialités de producteurs locaux (conserves, charcuterie, huile d'olive, vins régionaux...) a ouvert dans la petite ville touristique, et la clientèle, selon le patron Olivier Roux, est au rendez-vous. L'établissement a tout du fast-food, mais avec un menu camarguais ou alpilles, de la soupe au pistou...

J'ai vu cet étonnant fast-food provençal à la télé, et j'ai eu envi d'en écrire quelques lignes, je trouve le concept particulièrement sympatique, si certain d'entre vous a eu ou aura l'occassion d'y manger, faites moi parvenir des commentaires !

19 avril 2010

Allez ça tourne...

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      Depuis voilà 3 saisons que Julie Andrieu parcours le globe à la découverte des cultures culinaires du monde dans son émission Fourchette et sac à dos . Cette production Coyote diffusée sur France 5 , nous fait voyager et saliver ! Julie Andrieu qui a depuis intégré l'équipe d' Alessandra Sublet dans C à vous , a pu ainsi voyager au Japon, en Italie, en Inde, au Vietnam, au Pérou, à la Réunion... Autant de périples qui ont donné lieu à de savoureuses recettes mais aussi à des moments cocasses !

      La présentatrice de Fourchette et sac à dos doit donner beaucoup d'elle-même en s'acclimatant aux diverses coutumes alimentaires de ses destinations, même les plus étranges ! Elle a pu déguster des insectes ou participer à l'abattage d'animaux...

Que ne ferait-on pas pour la gastronomie ?

18 avril 2010

Métissage culinaire

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                                                                                                                                                   Image créee par mes soins

      

       Avec la mondialisation, la multiplication des chaînes télévisées et les voyages qui deviennent accessibles à un plus grand nombre, l’exotisme culinaire devient à la mode et s’est établi dans nos assiettes.

      Certes, la cuisine italienne, chinoise ou du Maghreb avait déjà depuis des décennies conquis nos palais. Mais le goût des voyages, qu’ils soient bien réels ou simplement virtuels, notamment à travers le cinéma ou la télévision, appelle depuis quelques dizaines d’années d’autres tendances et un attrait de plus en plus marqué pour des cuisines (japonaise, mexicaine, indienne, etc.) dont la présence sur notre sol ne s’explique pas par le passé colonial de la France. Les initiés préfèreront bien sûr se lancer à la conquête des magasins chinois, japonais ou des épiceries du sous-continent indien pour y dégoter leurs produits et tenter eux-mêmes de réaliser sushi, rouleaux de printemps, samosa. Le phénomène du métissage culinaire n’est pourtant pas nouveau et bon nombre de produits basiques, bien que n’étant pas issus de notre terroir, sont passés sans la cuisine française avec succès.

      L’exotisme et le métissage culinaire renvoient également à des éléments culturels. Jusque dans les années 50, personne ne buvait de whisky en France, mais le cinéma et quelques acteurs mythiques, ainsi que les séries, l’ont rendu attractif, convoité et finalement apprécié par les Français. Le succès des Planet Hollywood partage la même origine : en y mangeant des hamburgers, le Français moyen fantasme de devenir aussi fort et musclé que Stallone ou Schwarzenegger…

      Pour vendre les produits exotiques figurant dans les rayons des grandes surfaces à la ménagère de moins de cinquante ans, différentes techniques sont utilisées selon les pays : si en France, on l’a vu, on fait appel à l’exotisme ou à la ficelle du " proche éloigné ", en Angleterre on utilisera plus volontiers l’image des communautés elles-mêmes, en montrant par exemple une femme indienne vêtue d’un sari pour vendre du riz basmati. En France, le produit est occidentalisé et adapté au palais hexagonal, que l’on mange une soupe en sachet ou que l’on se rende au restaurant, les saveurs seront bien souvent assez éloignées du plat originel.

      L’autre avantage non négligeable de la cuisine exotique, c’est qu’elle coûte moins cher que notre cuisine du terroir, et qu’elle nous propose un voyage culinaire à petit prix. L’attrait des Français pour les cuisines étrangères n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin, et ne doutons pas du fait que d’innombrables saveurs inconnues restent encore à découvrir. La cuisine française devra donc elle aussi jouer la carte de l’exotisme pour continuer d’être appréciée ailleurs.

Alors, où partons nous?

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17 avril 2010

D'un patrimoine culturel au plaisir...

      On associe les Italiens aux pâtes, les Chinois au riz, les Allemands à la bière et aux saucisses, les Français à la baguette et au vin rouge. L’aliment et la boisson sont de très puissants marqueurs culturels, et, si les clichés abondent en la matière, la réalité n’en est pas si éloignée que cela...

      Ces images des cultures alimentaires sont donc assez justes mais trop générales : à l’intérieur d’un même pays, les aliments utilisés et leur mode de préparation établissent aussi de véritables cartes culinaires. En définissant de façon spécifique l’alimentation des groupes, on délimite des espaces. Par exemple en France, on a plus tendance au Nord a utiliser du beurre et au Sud a cuisiner avec de l'huile d'olive, comme d'en tout le pourtour Méditerranéen.

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                                                            La France et ses spécialités régionales (Image créee par mes soins)

      Au-delà de l’aliment, produit d’une agriculture déterminée par le climat, la terre, l’histoire et bien d’autres facteurs, la cuisine est un véritable patrimoine culturel des régions qui répond à des règles bien précises : par exemple le cassoulet dans le sud-ouest ou les crêpes en Bretagne.

       Dans les grandes villes où le brassage des populations est intense, ces repères culinaires sont moins marqués. Bien que la présence à Paris de toutes les cuisines régionales en fasse la capitale de la France, et celle de restaurants proposant toutes les cuisines du monde une capitale internationale…

      Autre frontière, sociale celle-là, entre les cuisines "populaires", composées de plats simples et nourrissants, et les cuisines "raffinées", faites de mets complexes à partir de produits plus rares. Cependant, d’après les enquêtes de consommation alimentaire, les frontières entre catégories socio-économiques par l’alimentation sont de moins en moins nettes en France.

      Notre manière de manger fait donc bien partie de notre identité culturelle. La base de cette culture alimentaire est familiale, quand l’enfant apprend les goûts et les conduites alimentaires en regardant et imitant son entourage. Le second apprentissage se fera au dehors, à la crèche ou à l’école maternelle, ou encore chez un tiers, où l’enfant sera confronté à d’autres modèles adultes et à d’autres enfants de son âge. Cette identification aux pairs sera très forte à l’adolescence, quand il faut manger "comme les copains".

Mais le plus à retenir, c'est qu'importe la région ou le pays d'où nous somme originaires, le plaisir de manger est le même partout, alors faites partager vos petits plats en donnant les recettes de chez vous !!!



16 avril 2010

Emotion + Plaisir = Voyage sensorielle

     Une chose est sûre, nous somme tous à la recherche d'expériences, du plaisir et d'émotions, en tête des priorités des générations actuelles. Nous vivons dans un monde où tout est réglé, les seules échappatoires sont des divertissements chargé d'émotions fortes, recherchés pour le plaisir et le fun, pour nous sortir de nos quotidiens !

      On a besoin de bien être et de se faire plaisir quand on consomme, alors il est grand temps de retrouver le plaisir de manger, de ne pas se gaver et de manger des aliments de qualité. La course aux sandwichs le midi, et la facilité des plats préparés au micro-onde le soir, tout ça c'est fini !!!

      Alors enfilez vos tabliers, et hop, aux fourneaux, vous allez retrouver le bonheur de manipuler des aliments frais, de les sentirs, de les découpers !

Quelques recettes du monde facile à réaliser !

Amérique du Sud: Salade Chilienne

salade_20chilienne_20t Ingrédients

4 tasses d'oignons émincés

4 tasses de tomates pelées coupées en dés

1 cuillère à café de sel poivre

3 cuillères à soupe d'huile

Jus de citron

1/2 tasse de coriandre haché

Préparation et conseils

Mettre les oignons coupés en lamelles dans un plat et recouvrir d'eau froide. Laisser ainsi durant une heure.

Essorer les oignons et les mélanger avec les tomates découpées en petits dés dans une saladière.

Assaisonner avec le sel, le piment, l'huile et le jus de citron selon les goûts.

Mélanger et servir la salade recouverte de coriandre finement haché.

Afrique: Briouates au Kefta

briouates_20ketta_20t

Ingrédients

24 feuilles de brick

400 g de viande hachée

3 oignons émincés

1 bouquet de coriandre, ciselé

2 pincées de cannelle en poudre

100 g de beurre

4 c à s d'huile

Sel et poivre

Préparation et conseil

Dans une sauteuse, faire chauffer l'huile et y faire revenir les oignons avec la viande.

Incorporer ensuite la cannelle et la coriandre. Laisser mijoter pendant 5 min en remuant.

Sur un plan de travail, étaler les feuilles de brick en les superposant 2 par 2.

Garnir le centre avec un peu de la préparation à la viande.

Assaisonner avec du sel et du poivre.

Plier ensuite les feuilles de brick de façon à obtenir une forme de triangle.

Faire fondre le beurre dans une poêle et y faire dorer les briouates sur chaque côté.

Les égoutter sur du papier absorbant et servir immédiatement.

Asie: Brochette d'agneau au caramel

brochette_20agneau_20caramel_20tIngrédients

600 g d'épaule d'agneau désossée et coupée en cubes

Pour la macération :

2 c à s de caramel liquide

2 c à s d'huile

3 c à s de graines de sésame

Piment de Cayenne

Sel

Préparation et conseils

Dans un plat creux, mélanger tous les ingrédients de la macération.

Tourner les morceaux d'épaule d'agneau dans cette préparation. Laisser mariner pendant 15 min à température ambiante.

Préchauffer le four à 210°C (th.7).

Enfiler alors les morceaux de viande sur des brochettes en bois.

Les disposer dans un plat et les faire cuire pendant 10 min au four en les tournant à mi-cuisson.

Servir aussitôt avec un bol de riz ou une poêlée de légumes à l'asiatique.

Europe: Kiwis farcis aux crevettes

kiwi_20farci_20tIngrédients

4 kiwis

12 crevettes décortiquées

1 pomme

½ citron

1 échalote ciselée

2 c à s de vinaigre balsamique

1 c à s d'huile d'olive

1 branche de persil

Sel et poivre du moulin

Préparation et conseils

Couper au 2/3 des kiwis et évider la partie plus grande. Mettre la pulpe dans une jatte et réserver la coque et le chapeau.

Hacher les crevettes grossièrement et les mettre dans la jatte.

Éplucher la pomme, retirer le cœur et détailler en très petits dés. Arroser du jus de citron et l’incorporer dans la jatte avec l’échalote.

Mélanger dans un petit bol le balsamique et l'huile d'olive. Assaisonner suffisamment avec du sel et du poivre.

Mélanger cette sauce vinaigrette dans la jatte et remuer pour que tous les ingrédients soient bien imprégnés.

Farcir les kiwis de cette préparation, remettre le chapeau et servir bien frais.

15 avril 2010

Sweet world

       Petit ou grand, nous resterons toujours des enfants lorsque la gourmandise nous envahie quand on passe devant la boulangerie, ou que l'on nous propose un bonbon ou encore devant les immenses rayons de sucreries au supermarché!

FINI_BONBON

                                                                                                                                                                                                       Logo crée par mes soins

      

       CROC!!! Et nous voilà en une bouchée, transportés par ces saveurs, qui nous font voyager à travers nos souvenirs et que nous ponctuons par "ça me rappelle...". Voilà ce que le logo "Sweet world" (en FR: "Monde sucré") représente, que l'on vienne d'Amérique, d'Afrique ou encore d'Asie, on ne consomme pas la même chose aux quatre coins du monde mais pourtant, s'il est une chose que l'humanité partage, c'est l'importance des souvenirs, et qu'un simple bonbon à la fraise nous permet de revivre...

      Manger, c’est aussi un moyen de communication, de  partager un moment avec les autres : famille, amis, amoureux(se), collègues, copains, clients… Repas du dimanche, repas d’affaires ou dîner aux chandelles, le repas est l’occasion d’échanger, de faire connaissance, de se confier, de s’amuser, de travailler, de négocier, de vendre, de réfléchir, de séduire, de lutter… Bref, il peut se passer beaucoup de choses autour d’une table ou sous la table !

      Le repas est un moment partagé où le côté convivial du repas est très important, c’est une activité sociale à part entière. La nourriture est un sujet de conversation infini, et on ne mange pas n’importe quoi, ni avec n’importe qui… Il existe aussi de nombreux rituels liés à la préparation des repas qui, lorsqu’elle se fait à plusieurs, est un moment d’échanges, notamment entre parents et enfants. Au quotidien le repas est le moment de la journée où les membres du foyer se retrouvent. Manger occupe aussi une grande place dans les rapports sociaux pendant les loisirs : on se "fait une bouffe" à la maison entre amis, on "essaie un resto", sans parler des vrais gastronomes pour qui la cuisine est une passion qui se partage entre professionnels!

Il serait naÏf de croire, que la nourriture arrange tout les problèmes entre les peuples, mais cela permet un échange culturel, qui nous en fait connaître un peu plus les un sur les autres... C'est ça, la "douceur du monde"!

15 avril 2010

En quelques saveurs...

Un matin comme un autre, je me lève, descends dans la cuisine et tout en prenant mon petit-déjeuner, je regarde par la fenêtre la vue imprenable que j'ai sur le Mont Ventoux... et un certains nombre d'entre vous me direz " oui et alors? " 

Et alors, voilà que la beauté du paysage se mêle au plaisir de prendre le temps d'un " bon"  petit-déjeuner, j'ai eu l'impression que ces quelques minutes, ont duré des heures, ce n'est-il pas merveilleux?

BIM!!! Comme une révélation, je reviens à la réalité et me vient alors à l'esprit cette notion de " Voyage des sens ".

      Dans l'intêret du sujet, j'ai fait un petit sondage dans mon entourage en leur demandant en quelques mots qu'est ce que leur évoquaient " Voyage des sens " en alimentation, toutes sortes de réponses m'ont été donné : " saveurs exotiques ", " saveurs du passé ", " les plats de mamie, le rappel en enfance ", " la cuisine du monde "... on peut se demander alors si cette nouvelle génération a besoin d'excursion gustative ?

      Chaque mot s'interpréte selon son vécu, c'est pourquoi il n'y a pas de définition catégorique à cette notion de " Voyage des sens ", chacun n'a qu'à laisser libre cours à son imagination...

     Je serais curieuse de connaître, comment à votre tour interpreteriez-vous, cette  notion de " Voyage des sens ", alors faites mijoter tout ça et régalez moi...

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